La question de combien de calories il faut dépenser pour perdre 1 kg revient souvent lorsque l’on s’intéresse à la perte de poids. Comprendre les mécanismes du déficit calorique est essentiel pour atteindre ses objectifs de manière saine et durable, tout en évitant les erreurs fréquentes comme les déficits trop extrêmes. Explorons ensemble ce sujet en nous basant sur des faits scientifiques et des études prouvées.

Calories et perte de poids : les bases

Le corps humain fonctionne comme une machine : il consomme de l’énergie pour maintenir ses fonctions de base (respirer, digérer, maintenir la température corporelle) et pour réaliser des activités physiques. Cette énergie est mesurée en calories. Quand vous consommez plus de calories que vous n’en dépensez, l’excès est stocké sous forme de graisse. À l’inverse, si vous dépensez plus de calories que vous n’en consommez, le corps puise dans ses réserves et vous perdez du poids.

En moyenne, 1 kg de graisse corporelle est équivalent à environ 7 700 calories. Cela signifie que pour perdre 1 kg, il faut créer un déficit de 7 000 à 7 700 calories. Ce chiffre est une estimation basée sur la composition des tissus adipeux, mais il peut légèrement varier en fonction des individus.

Les dangers du déficit calorique extrême

Bien que l’idée de créer un déficit calorique important semble efficace pour accélérer la perte de poids, les déficits extrêmes peuvent entraîner des conséquences néfastes. Un déficit trop important conduit à ce que l’on appelle l’adaptation métabolique, ou « mode de survie ». Cette réaction naturelle du corps, étudiée notamment par Fothergill et al. en 2016, montre que lorsque les apports caloriques sont sévèrement réduits, le métabolisme ralentit pour économiser l’énergie.

Cette adaptation, marquée par une diminution des hormones comme la leptine (qui régule la faim) et les hormones thyroïdiennes, fait que le corps brûle moins de calories au repos. Pire encore, cela pousse le corps à stocker plus de graisses dès que les apports caloriques remontent, augmentant ainsi le risque d’effet yo-yo. Une autre étude menée par Sumithran et al. en 2011 montre que cet effet persiste même plusieurs mois après un régime drastique.

Comment créer un déficit calorique sain ?

Plutôt que de viser une perte rapide, il est recommandé d’adopter une approche modérée et progressive. Les recommandations de l’OMS préconisent un déficit d’environ 500 à 1 000 calories par jour, ce qui correspond à une perte de 0,5 à 1 kg par semaine. Voici comment équilibrer la réduction des calories sans risquer de dérégler le métabolisme :

  • Réduire les apports caloriques : privilégiez une réduction progressive, en veillant à conserver des repas équilibrés riches en nutriments essentiels. Ne descendez jamais sous le seuil calorique minimum (environ 1 200 calories/jour pour les femmes et 1 500 calories/jour pour les hommes) sans suivi médical.
  • Augmenter l’activité physique : une combinaison d’exercices cardio et de musculation est idéale. Le cardio aide à brûler des calories immédiatement, tandis que la musculation stimule la masse musculaire, ce qui aide à maintenir un métabolisme actif sur le long terme.

Exemples d’activité pour brûler des calories

Les calories brûlées varient en fonction de l’activité physique et de l’intensité. Voici quelques exemples de calories brûlées par heure pour une personne de 70 kg environ :

  • Course à pied (8 km/h) : environ 600-700 calories.
  • Natation : 500-700 calories selon l’intensité.
  • Cyclisme (20 km/h) : environ 600-700 calories.
  • Marche rapide (6 km/h) : 300-400 calories.

Même une séance de moins de 10 minutes, comme un 7-minute workout ou 10 minutes de corde à sauter, peut brûler environ 90 à 160 calories selon votre poids et l’intensité. Bien qu’elle soit courte, son intensité élevée permet de maximiser la dépense énergétique, ce qui en fait une option efficace pour les journées chargées

Ainsi, pour créer un déficit de 7 000 calories, vous pouvez combiner des réductions caloriques modérées et de l’exercice sur une période de 1 à 2 semaines, en fonction de votre objectif.
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Les bienfaits d’une perte de poids progressive

Une perte de poids trop rapide peut entraîner une perte de masse musculaire, ce qui ralentit le métabolisme et rend la perte de poids plus difficile à long terme. En revanche, une approche modérée et équilibrée, avec un apport suffisant en protéines et en nutriments essentiels, permet de préserver la masse musculaire et de maintenir un métabolisme actif.

De plus, une perte de poids progressive réduit le risque de carences nutritionnelles, de fatigue et d’effets secondaires tels que les troubles hormonaux. Un métabolisme stable favorise non seulement la perte de graisse, mais aussi la stabilité émotionnelle et énergétique, ce qui vous permet de maintenir vos résultats à long terme.
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Perdre 1 kg de graisse nécessite un déficit calorique d’environ 7 000 à 7 700 calories, mais il est crucial de le faire de manière progressive et saine. En évitant les déficits extrêmes, vous optimisez votre métabolisme, prévenez les risques de reprise de poids, et améliorez votre santé générale. Adoptez une approche équilibrée entre alimentation et activité physique, et vous atteindrez vos objectifs de manière durable.

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